Au sommaire de cette revue, la chute de l’activité économique en France, la crise financière de Softbank et l’entreprise Tribalee qui apporte un plus aux salariés en télétravail

Coronavirus : l’activité économique française est en chute de 35 %, selon l’Insee

A crise exceptionnelle, communication inédite. L’Insee a publié, jeudi 26 mars, sa première estimation de l’incidence de la crise sanitaire sur l’activité économique en France. Une publication précédée d’une introduction inhabituelle rédigée par le directeur général de l’institut de conjoncture, Jean-Luc Tavernier. Ce dernier précise avoir « cependant hésité avant de donner son feu vert » à la diffusion de cette estimation, en raison à la fois du côté « dérisoire » de tels calculs dans la période vécue et de l’aspect « fragile » des statistiques . « Quoi qu’il en soit, pour incertain qu’il soit, il m’a semblé que donner ce premier ordre de grandeur était préférable à ne rien dire du tout », conclut M. Tavernier.

Et les chiffres annoncés sont plus pessimistes encore que ceux qui ont pu être publiés par d’autres instituts de prévision : l’activité « instantanée », mesurée cette semaine par rapport à une semaine dite « normale », est en recul de 35 %, et un confinement d’un mois aurait un impact « de l’ordre d’une douzaine de points de produit intérieur brut [PIB] trimestriel en moins, soit 3 points de PIB annuel ». Deux mois de confinement auraient un effet deux fois plus important, soit la perte de 24 points de PIB trimestriel, correspondant à 6 points de PIB annuel.


L’Insee souligne que « cet ordre de grandeur semble cohérent avec les premières informations disponibles sur la situation des salariés » : un tiers environ en activité sur leur lieu habituel de travail, un tiers en télétravail et le dernier tiers au chômage partiel. Il est également « compatible » avec la diminution de la consommation d’électricité, actuellement d’environ 20 % par rapport à une situation ordinaire.

SoftBank : « Le rêve brisé de l’économie du partage »

Pertes et profits. En ces temps de Covid-19, l’économie suspend son vol. Mais pas la finance. Masayoshi Son, PDG de SoftBank et plus gros investisseur mondial de l’ère Internet, vit sa petite crise dans la grande. Et derrière lui tout un secteur qu’il a largement soutenu, celui de l’économie du partage, des taxis Uber aux immeubles de bureau WeWork.

Face à l’effondrement de moitié de son cours de Bourse depuis le début de l’année et à une dette colossale de plus de 55 milliards de dollars (50,8 milliards d’euros), le groupe nippon a par ailleurs annoncé, lundi 23 mars, un plan de cession d’actifs portant sur plus de 40 milliards de dollars, destiné à alléger sa dette et à racheter ses propres actions.

Certains trouveront le moment peu opportun. Vendre au son du canon, comme disent les investisseurs boursiers, c’est-à-dire en pleine déconfiture des marchés, est rarement de bon augure. C’est en effet le signe qu’il y a le feu à la maison et qu’il faut, au plus mauvais moment, se séparer des bijoux de famille pour tenter de l’éteindre. Tout cela n’a pas beaucoup plu à l’agence de notation Moody’s. Elle a dégradé la dette de SoftBank, la reléguant dans les profondeurs des « obligations pourries », celles qui se placent avec des taux d’intérêt dépassant les 10 %, quand les bons élèves n’en paient aucun.

Sa puissance d’investissement, grâce notamment à l’argent saoudien, était supérieure à celle de toutes les autres sociétés de capital-risque réunies dans le monde, faisant grimper les prix jusqu’au ciel. L’absence de rentabilité de nombre de ses champions et la paralysie économique mettent un terme à son ambition. Une bulle éclate dans l’air confiné.

Retrouvez l’intégralité des articles sur le site…

A lire aussi| Comment réussir le télétravail?

  • Chef d’entreprise

Tribalee – contre l’isolement des salariés en télétravail

Tribalee met gratuitement, à disposition des entreprises, son appli de team building qui a été adaptée pour un usage à domicile, en visioconférence. Idéal pour lutter contre l’isolement de tous.

La startup française Tribalee offre son application de team building durant toute la période d’épidémie aux entreprises. Et dans ce contexte de confinement, elle adapte donc ses animations pour un usage à domicile en visioconférence afin de lutter contre l’isolement des salariés en télétravail.

Tribalee est la startup française leader du team building automatisé. Sa solution digitale, qui s’appuie sur un algorithme, organise toute seule et toute l’année une palette de mini-événements, comme des déjeuners entre collègues qui ne se connaissent pas ou des petits-déjeuners pour rencontrer la direction. Tribalee propose ainsi des opportunités de rencontre quotidiennes aux salariés, tout en supprimant les efforts d’organisation des managers, qui reçoivent en prime de nombreuses data.

Tribalee a par ailleurs repensé toutes ses animations pour les adapter à l’usage de la visioconférence. Désormais, les rencontres ne se feront plus à la cafétéria de l’entreprise ou au restaurant du coin, mais chez soi, depuis son canapé ou sa cuisine.